Publié dans Economie

Fiscalité - Les opérateurs réclament un dialogue public-privé en urgence

Publié le mardi, 14 octobre 2025

Les milieux d’affaires tirent la sonnette d’alarme à l’approche de la présentation du projet de loi de Finances 2026. Pour eux, le contexte actuel, marqué par la tension sociale et l’incertitude économique, impose la reprise urgente d’un véritable Dialogue public-privé (DPP). Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Fivondronan’ny mpandraharaha malagasy (FIVMPAMA) réclament que les autorités revoient plusieurs dispositions fiscales afin d’alléger la pression sur les opérateurs et de préserver l’emploi.

« L’économie réelle doit être écoutée avant toute réforme budgétaire », a déclaré un entrepreneur du secteur industriel. Ces organisations rappellent que la stabilité politique et la sécurité des investissements sont essentielles pour restaurer la confiance des partenaires étrangers. Elles appellent également à un apaisement social, estimant que les manifestations répétées et les incertitudes risquent de fragiliser davantage un climat d’affaires déjà précaire.

Priorité recentrée

Les représentants du secteur privé proposent de recentrer la loi de Finances sur trois objectifs majeurs comme redonner confiance aux investisseurs, intégrer les impacts de la crise dans les prévisions économiques et relancer les secteurs productifs, notamment l’industrie, l’agriculture et le tourisme. Le dernier DPP, organisé en juillet, avait permis de définir des priorités communes avec les autorités, mais la donne a changé depuis. Pour plusieurs chefs d’entreprise, les nouvelles contraintes économiques exigent une refonte des propositions fiscales initiales. « Les petites structures ne tiendront pas si la fiscalité reste aussi rigide », avertit un responsable de PME. Les opérateurs appellent ainsi à une concertation sincère entre l’Etat, les acteurs économiques et la société civile afin d’élaborer une politique budgétaire plus cohérente avec la réalité du terrain. Quelques fautes de coordination subsistent, mais l’essentiel est clair : sans dialogue, pas de relance durable.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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